L'anti Saint Valentin

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Bien le bonjour très chers lecteurs ! Aujourd'hui c'est la Saint Valentin ! ... ... Ah non zut, c'était dimanche dernier ^^' (absence de chapitre toussa toussa...)
Oui je sais, sans moi vous ne l'auriez jamais su ^^ Bon j'imagine que depuis une semaine vous vous en étiez rendu compte hein ? (je l'espère pour vous en tout cas) XD Et donc pour fêter en retard cette "fête" comme il se doit, je vous ai... avais concocté un petit récit tout beau tout... euh... enfin choisissez l'adjectif que vous préférez hein ^^

... ...

La poisse. Je ne vois que ça. Avec tout le boulot que je me tape, aucun résultat positif. Y en a marre. Et aujourd'hui, c'est la pire journée de l'année pour moi : la Saint Valentin.
Assis sur mon nuage, mon arc et mes flèches jetés pas loin, le visage dans les mains, une aura dépressive m'englobait. Je soupirai. Est-ce que ça valait vraiment la peine de continuer ?
- Hé ******* ! Qu'est-ce que tu fous ici ? C'est pas ton secteur.
Non pas lui... La poisse je vous dis. Je me tournai vers l'intrus et le fixai de mes yeux mornes.
- Devine...
- Encore ? Mec, prends des antidépresseurs, sérieux. T'es censé distribuer l'amour, pas la déprime.
- Ça marche pas, j'ai déjà essayé...
******* vint s’asseoir à côté de moi, et regarda comme moi l'horizon se teinter légèrement de rose au fur et à mesure que le temps passait. Il se mit à sourire.
- Le vrai boulot va bientôt commencer.
- Hein ? Comment ça "le vrai" ? Le 14 Février est la plus grosse journée parce qu'il faut "raviver" l'amour dans le cœur des gens qui l'ont déjà, en plus de ceux à qui il faut en donner. Le reste de l'année, c'est pas des vacances !
- Évidemment ! Mais quand je disais "vrai" je parlais de l'heure.
- Comprends pas...
- Aahh... c'est vu l'état que tu te traîne depuis des années...
Un éclair. Qu'est-ce que c'était ? J'avais entendu un éclair, très proche, mais rien dans le ciel. Et ce n'était pas Lui non plus, car ******* semblait n'avoir absolument rien entendu, trop occupé à rire de ma situation. Je soupirai.
- Bon, moi j'y retourne.
- Retourne ?
- Yep ! Moi je suis au taquet depuis minuit. T'as pas idée du nombre de couples que j'ai envoyés au pieu ce soir, hahaha !!
Je regardais mon congénère abasourdi.
- Mais... l'amour ce n'est pas que du sexe ! Ça ne sert à rien ce que tu fais !
- Mais si !! Parce que là, ils vont pas tarder à se réveiller, et BAM une nouvelle flèche ! Avec de la chance ils resteront ensemble entre quelques semaines et quelques mois, hahaha !!
Et il s'en alla voletant joyeusement, un air pervers sur le visage. Ma déprime augmenta. Le soleil en profita pour se lever complètement, et illumina le ciel et le monde. Au bout d'un moment, je décidai de me lever et d'essayer de faire naître quelques couples, histoire de remplir un peu mes quotas. Même si je savais que ça ne servait strictement à rien.
Plusieurs étaient passés, quelques flèches avaient été tirées sans grande conviction, mais qui avaient néanmoins touché leur cible. Mais la plupart des gens semblaient immunisés. À croire que c'était pire d'années en années !! À un moment, y en a même une qui a ricoché et failli m’éborgner ! D'ailleurs, à ce moment-là, un éclair avait retentit. Et je ne sais pas pourquoi, mais cela avait encore plus empiré mon état. J'étais maintenant à bout, et il n'était même pas midi. Super...
Je voletais avec lourdeur à la recherche d'une dernière cible avant la pause de midi (même si je n'avais pas besoin de manger), quand je tombai sur un pauvre type vraiment pas gâté par Lui. Il avait presque réussi à me faire pitié tiens... Je zieutai aux alentours, et en vit un autre dans la même cas. Grâce à mes pouvoir je découvris qu'ils étaient tous les deux hétéros. Je soupirai. Oh et puis zut, il y en a marre ! Je leur décochai à chacun trois flèches en plein cœur. Ouaip, j'étais tellement déprimé que, voilà, je tentais des expériences bizarres. Bon après si ça marchait vraiment, même si j'étais sûr que non, je pourrais sans doute faire ça de temps en temps pour m'amuser. Si je me rappelait comment on faisait. Quelques dizaines de minutes passèrent, et à mon grand étonnement (après avoir regarder le leur), les voilà en train de se faire de l'exploration buccale en pleine rue tout en parlant de se trouver un hôtel pas loin.
J'en ris. Mais quand je dis rire, c'est rire dans le genre flippant et pétage de plomb. Cela faisait je ne sais plus combien de siècles que je donnais l'amour aux humains, ce sentiment intense et précieux qui était censé révéler le meilleur d'eux-mêmes afin qu'ils puissent construire quelque de fort et de beau ensemble, et voilà que la seule chose qu'ils en gardaient était de se chatouiller l'intimité ??!!!! Un éclair retentit. Suivit d'un autre. Et d'encore un autre, et un encore autre, jusqu'à ce que le bruit ressemble à celui d'une armée de Spartiates en train de charger contre les portes d'une cité grecque.
Je sentis un sentiment inconnu s’infiltrer en moi, prendre possession de moi, de mon corps et de ma raison. Et  putain ce que c'était jouissif les mecs, je vous raconte !! Je remarquai que mon arc et mes flèches avaient changé de couleur : du rose bonbon dégueu, ils étaient désormais d'un noir sombre et sensuel. Mon rire repartit de plus belle, et je décidai de bombarder ces enfoirés d'humains avec.
- C'est l'heure de jouer mes chéris !
Et je m'en donnai à cœur joie. Les membres du premier "couple" que j'inaugurai de mon nouveau matos se fixèrent avec un regard d'animal traqué, juste avant de se jetter littéralement dessus armés du premier ustensile qu'ils avaient sous la main. Les cris qui retentirent me firent chaud au cœur. C'était si beau ! Il fallait que ça continue ! Et c'est ce que je fis.
Pendant près de deux heures je fis connaître à cette ville une hécatombe telle qu'elle n'en a jamais connue, et qu'elle ne connaîtrait jamais plus. En partie parce qu'il ne restait plus grand monde de vivant.
- ******* !!! Qu'est-ce que tu fais ?! Tu es devenu fou !!!
Je levai les yeux, et découvris que plusieurs de mes congénères m'encerclaient, le regard complètement atterré et effrayé. Je leur souris, la peur se peignit sur leurs visages.
- Moi ? Je leur donne ce qu'ils veulent tous : l'amour !!
- T-tu délires mon vieux !! En quoi est-ce de l'amour ?!
- En quoi ça n'en est pas dis-moi ?! Les humains aiment, que dis-je, sont fous de joie à l'idée de semer la mort et la destruction autour d'eux !! Et moi, en tant que Cupidon, je leur permets d'accéder à ce bonheur inoubliable !!! Haha haha hahahahaha !!!
- *******... Arrête. Tu ne peux pas continuer.
- Pardon ?
Je le regardai d'un œil noir et mauvais.
- Tu veux m'empêcher de faire mon travail ?
Un sourire démoniaque s'étira sur mes lèvres, et je pointai du doigt mon empêcheur de tourner en rond.
- Vas-y si tu le peux !!
Je m'envolai dans un nouveau rire de dément et fis pleuvoir un nombre incalculable de flèches sur eux. J'en touchai certains, mais malheureusement aucun ne mourut. Et ce n'était pas le seul problème. Ces sales bestioles à plumes étaient bien plus nombreuses que moi, et je m'étais mangé pas mal de leurs flèches. Si ça continuait, ça allait mal se passer pour ma pomme. Quoique... vu ce qu'avait été ma vie jusqu'à maintenant, me faite buter par mes semblables était sûrement la chose la plus exaltante qui puisse m'arriver.
J'abaissai mon arc, ma flèche toujours encochée et jeta un coup d’œil circulaire pour m'arrêter sur ******. C'était le seul qui avait continué à me parler depuis mon abandon en juillet 1789. Hmm... pas sympa de ma part, mais rien à foutre. Je poussa un cri rauque et fonçai à sa rencontre, ma flèche visant son cœur. Comme je m'en doutais, il fut plus rapide et me transperça le cœur, ce cœur qui avait arrêté de croire en l'Amour.
Et ce fut le noir. Mais pas pour longtemps.
Autour de moi le paysage était un mélange de rouge, de noir et de cendre. Ça ne ressemblait en rien à tout ce que je connaissais. 
- Hein ? Je suis où ?
- En Enfer, très cher.
Un homme venait d'apparaître... non, une femme ? Aucune idée, et honnêtement j'en avais rien à carrer !!
- Après ce que tu viens de faire, c'est assez normal, tu ne crois pas ?
Je le fixai d'un regard morne et désespéré. Je ne pouvais tout simplement pas disparaître dans le néant, sérieux ?
- Allons, allons, je me donne la peine de venir te voir, moi, L'autre, et c'est ta seule réaction ? Tu es vraiment un cas grave dans ton genre.
- L'autre ?! Pourquoi ?
Je reculai légèrement. Qu'est-ce qu'il me voulait ? C'était quand même l'ennemi n°1 de Lui !!
- Mais pour ton exploit, mon cher !! Un vrai chef d’œuvre d'ailleurs !! J'ai adoré. Sincèrement. C'est pourquoi j'ai un boulot à te proposer.
Je soupirai à nouveau.
- Quoi encore ? Je peux pas rester dans un coin à déprimer tranquille ?
- Allons, allons... Tu vas adorer j'en suis sûr. Ça te dirais de m'aider à déclencher la 3ème Guerre Mondiale ?
Je le regardai quelques secondes, puis un mince sourire apparût sur mon visage.

... ...

Je vous avais dit que c'était beau n'est-ce pas ? ^^
Comme vous avez eu la gentillesse de lire ma news, voici le chapitre de cette semaine !!

Bonne lecture tout le monde !!! :D

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RELEASE



Tsuugaku Densha - Kimi to Boku to Heya - Chapitre 2




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1 commentaire :

  1. Je ne verrais plus jamais cupidon pareil xD. C'était chouette, merci ~

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